T2A, fusion et plan de retour à l’équilibre ne font pas bon ménage
Antoine GEORGES-PICOT
Quand deux établissements fusionnent, c'est le plus souvent deux établissements proches géographiquement confrontés à des difficultés financières. Ils espèrent ainsi réduire leurs coûts par suppression des doublons. Dans un premier temps, c'est en réalité d'abord l'assurance maladie qui fait des économies en remboursant moins.Si les deux établissements avaient chacun un SAU (Service d'Accueil et d'Urgence), ils ne toucheront plus qu'un seul FAU (forfait annuel des urgences) sur la base du cumul des ATU (forfait accueil et traitement des urgences) mais dans une graduation de tarif qui est (...)